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Un Jour, un Morceau, une Histoire, Lemy Leopard - Streets Of House (Qalomota Records)
- Création affriolante à destination dansante
L’on oublie souvent mais avant d’écouter de la musique, on la voit. Comment ? Par un visuel. Forcément, cet aspect se définit mieux au travers d’objets. Donc, du palpable.
Il est bien connu que les grands formats font honneur à l’art graphique. Ceci depuis longtemps.
Sauf que plus récemment, la création a pris le pas sur la simple photo du musicienNE/Chanteur/EUSE.
La reconnaissance ultime du phénomène French Touch consistait en une imagerie, un concept clipesque, une attitude et enfin une musicalité.
Autrement dit, la manipulation peut se faire entre les sphères des arts au nombre déviant devant.
Comme de faire une pochette de disque avec un quadrillage gris sur fond noir, carré Californien au crépuscule, à la nomination stylisée rouge sang. Le lien se fait de lui-même ; électronique et vidéoludique.
"Black Panther Party" pourrait prétendre à une chute des expérimentations de Yuzo Koshiro (compositeur pour la série de jeux vidéo Streets Of Rage). "Swing With My Jack" pue la sueur du télescopage très Moodymannesque. "Touch N Feel" s’autorise des mélanges bancals au son d’une mélodie aussi profonde qu’un sous-sol inondé à Detroit. "Voodoo" déroule son lit d’influence très Michael Wycoff, entortillé dans un attirail interpellant l’importance du rôle de D(isc) J(ockey).
Ce résultat de 4 variables a eu la possibilité d’atterrir chez Qalomota, pourvoyeur de soulful à la Française depuis 1999. En 2012, après son "Welcome To My House", le producteur Lemy Leopard retente une partie chez Chris et Thierry.
Alors que la connaissance du parcours de l’initiateur a débuté à l’envers grâce à Laurent Garnier et son dernier EP, rétrospective remontant le temps jusqu’à fouler les locaux de Topplers.
Ceci afin d’obtenir le carton et le macaron et percevoir le chemin parcouru de l’enseigne qui se distribuait moyennement il y a 3 ans.
Car oui, le regain d’intérêt du vinyle et ces monstrueux rayons s’accaparent les grands noms des 50 dernières années comme des rengaines sur des mètres linéaires de l’étalage à la chaîne.
La pratique électro faisant la nique à la pop musique galère à trouver un créneau sous les presses à faible volume et à la marge minable. Rajoutons les capitalistes du net, achetant en direct au distributeur une référence pour la revendre 3 fois son prix une fois réceptionnée, injustice à l’arrivée.
Finalement, l’histoire derrière l’histoire assimile une compréhension au long cours du parcours de quiconque a réaliséE une pièce musicale : un cycle, une logique à supporter les disquaires, les distributeurs, les indépendantEs. Continuer de se faire plaisir en soutenant la cause.
Trailer de l'EP Discogs
Ecrit et proposé par LPR
One Day, One Track, One Story, Lemy Leopard - Streets Of House (Qalomota Records)
- Alluring creation for dancing
It is often forgotten, but before listening to music, we see it. How? Through visuals. Naturally, this aspect is better defined through tangible objects.
It is well-known that large formats do justice to graphic art. This has been the case for a long time.
However, more recently, creation has taken precedence over the simple photograph of the musician/singer.
The ultimate recognition of the French Touch phenomenon consisted of imagery, a clipesque concept, an attitude, and finally, musicality.
In other words, manipulation can take place between the spheres of the arts, in varying numbers.
For example, creating a record cover with a gray grid on a black background, a Californian square at dusk, with a stylized nomination in blood red. The connection is made automatically; electronic and video game-like.
"Black Panther Party" could lay claim to a fall in Yuzo Koshiro's experiments (composer for the video game series Streets of Rage). "Swing With My Jack" oozes the sweat of the very Moodymannesque collision. "Touch N Feel" allows for unsteady mixtures with a melody as deep as a flooded basement in Detroit. "Voodoo" unfurls its bed of Michael Wycoff influence, entwined in an outfit that emphasizes the importance of the role of the disc jockey.
This combination of four variables had the opportunity to land at Qalomota, a provider of French soulful music since 1999. In 2012, after his "Welcome To My House," producer Lemy Leopard attempted another round with Chris and Thierry.
While the knowledge of the initiator's journey began backwards thanks to Laurent Garnier and his latest EP, retrospective of the time leading up to the Topplers' premises.
This is in order to obtain the cardboard and the macaron and to perceive the journey of the sign that was distributing moderately three years ago.
Because yes, the resurgence of interest in vinyl and these monstrous racks monopolizes the big names of the last 50 years like refrains on linear meters of the shelf in a row.
The electro practice, mocking pop music, struggles to find a niche under low-volume presses and minuscule margins. Add the net capitalists, buying directly from the distributor a reference to resell three times its price upon receipt, injustice at the finish line.
In the end, the story behind the story assimilates a long-term understanding of the journey of anyone who has created a musical piece: a cycle, a logic to support record stores, distributors, and independents. Continue to have fun by supporting the cause.
Trailer of the EP Discogs
Written and proposed by LPR